Sauver les abeilles et préserver la biodiversité
Essentielles à la pollinisation des plantes, les abeilles apparaissent comme les premières gardiennes de la biodiversité à travers le monde. Et pourtant, ces insectes pollinisateurs doivent faire face à de nombreux dangers, qui se sont considérablement accrus depuis le milieu des années 1990. La prise de conscience doit être générale et les plans d’actions concerner le plus grand nombre.
Les abeilles, premiers insectes pollinisateurs Protecteurs de la biodiversité
Les connaissances scientifiques progressent quotidiennement pour mieux comprendre la biodiversité et la complexité des écosystèmes. Aux très nombreuses espèces végétales ou animales s’ajoutent les innombrables interactions unissant les unes aux autres. Et parmi celles-ci, les insectes pollinisateurs figurent en tête de liste pour préserver et renforcer cette biodiversité. Si certaines espèces végétales sont qualifiées d’anémogames, car pollinisées par le vent, la très grande majorité nécessite le passage de ces insectes pollinisateurs, qui transportent le pollen d’une plante à l’autre (les plantes entomogames). Sans ces derniers, les fleurs et plantes ne pourraient être fécondées et connaîtraient une disparition brutale, disparition qui ne resterait pas sans conséquences sur l’ensemble de l’écosystème.
Mais si ces insectes pollinisateurs sont indispensables à la conservation de cette biodiversité, ils le sont aussi à l’agriculture. Ainsi, plus de 35 % de l’alimentation humaine résulte de cette action discrète mais continue des insectes. Bien que l’on recense plusieurs milliers d’espèces concernées, les abeilles, domestiques mais aussi sauvages, constituent le premier pollinisateur à travers le monde, assurant ainsi la sécurité alimentaire de l’humanité. En 2017, l’activité de ces insectes pollinisateurs a été estimée à 178.6 milliards d’euros au niveau mondial, alors que l’INRA l’évaluait pour la France à plus de 3 milliards d’euros. C’est cette même année, que l’ONU, pour consacrer l’importance des abeilles dans la préservation de la biodiversité, instaura une journée mondiale. Chaque 20 mai, on célèbre ainsi le rôle essentiel des abeilles.
Mais si ces insectes pollinisateurs sont indispensables à la conservation de cette biodiversité, ils le sont aussi à l’agriculture. Ainsi, plus de 35 % de l’alimentation humaine résulte de cette action discrète mais continue des insectes. Bien que l’on recense plusieurs milliers d’espèces concernées, les abeilles, domestiques mais aussi sauvages, constituent le premier pollinisateur à travers le monde, assurant ainsi la sécurité alimentaire de l’humanité. En 2017, l’activité de ces insectes pollinisateurs a été estimée à 178.6 milliards d’euros au niveau mondial, alors que l’INRA l’évaluait pour la France à plus de 3 milliards d’euros. C’est cette même année, que l’ONU, pour consacrer l’importance des abeilles dans la préservation de la biodiversité, instaura une journée mondiale. Chaque 20 mai, on célèbre ainsi le rôle essentiel des abeilles.
Le rôle des abeilles Pour une planète en bonne santé
Bien que nous soyons tous conscients de ce rôle majeur, les abeilles sont en danger à travers le monde, et les menaces se font de plus en plus grandes depuis le milieu des années 1990. Le changement climatique perturbe ainsi les insectes eux-mêmes, mais les répercussions sur le développement des plantes ont de lourdes conséquences sur le développement des colonies d’abeilles et la production de miel.
D’un autre côté, l’agriculture est pointée du doigt dans la mise en danger de cette biodiversité. D’une part, l’intensification de la monoculture réduit la diversité des plantes à butiner, une diminution néfaste à l’existence des plus de 2.500 espèces d’abeilles présentes en Europe. D’autre part, l’utilisation croissante de produits phytosanitaires, dont les tristement célèbres produits néonicotinoïdes, tue chaque année de plus en plus d’abeilles. Et en tant que premier consommateur en Europe, la France répand, chaque année, plus de 100.000 tonnes de ces produits mortels pour les abeilles.
D’un autre côté, l’agriculture est pointée du doigt dans la mise en danger de cette biodiversité. D’une part, l’intensification de la monoculture réduit la diversité des plantes à butiner, une diminution néfaste à l’existence des plus de 2.500 espèces d’abeilles présentes en Europe. D’autre part, l’utilisation croissante de produits phytosanitaires, dont les tristement célèbres produits néonicotinoïdes, tue chaque année de plus en plus d’abeilles. Et en tant que premier consommateur en Europe, la France répand, chaque année, plus de 100.000 tonnes de ces produits mortels pour les abeilles.
Enfin, l’activité humaine a introduit de nouvelles espèces, dont des prédateurs invasifs comme le varroa, un acarien qui se nourrit des larves d’abeilles ou le frelon asiatique. Non seulement, ce dernier s’attaque directement aux insectes pollinisateurs, mais en étant agressif devant l’entrée des ruches, il stresse les abeilles et les empêche de butiner pollen et nectars essentiels au développement de la colonie ce qui peut entraîner la disparition de ruches entières. La surmortalité des abeilles inquiète à tous les niveaux, et depuis ce milieu des années 1990, ce sont 30 à 35 % des colonies qui disparaissent chaque année. Et tous les pays industrialisés sont concernés.
De la mobilisation générale à l’implication du plus grand nombre Des petits gestes pour une action d’intérêt général
Bien que botanic®, l’UNAF et bien d’autres partenaires se soient engagés, la protection des abeilles reste avant tout l’affaire de chacun. Et nous avons tous le pouvoir d’agir au quotidien, pour que pierre après pierre, action individuelle après action individuelle, l’abeille retrouve pleinement sa place de gardienne de la biodiversité.
Dans votre jardin, votre potager ou même pour vos jardinières, bannissez l’utilisation de pesticides et de produits phytosanitaires, comme les désherbants. Privilégiez la plantation de fleurs mellifères diverses et si possible locales, en évitant la monoculture. À lire aussi : Comment créer votre prairie fleurie ?
Si vous le pouvez, aménagez un refuge pour abeilles sauvages, en vous servant de bûches perforées ou de briques. Enfin, consommez du miel local, geste de soutien aux apiculteurs de votre environnement, qui participent déjà quotidiennement à cette action. Et avec les qualités et vertus du miel, de la propolis ou encore de la gelée royale, votre engagement constitue aussi un geste bénéfique pour votre santé. Vous pouvez aussi vous informer et vous renseigner en visitant les nombreuses manifestations organisées à l’occasion des APIdays, notamment dans votre magasin botanic®.
botanic® & l'UNAF
Partenaires, pour une mobilisation générale
Si ce triste constat n’est pas récent, la mobilisation est elle-aussi ancienne. En 2005, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) lançait un programme à but non lucratif : l’abeille, sentinelle de l’environnement®. Dès 2010, botanic® s’engageait et devenait partenaire du programme de défense de la première ouvrière de la biodiversité. Depuis plus de 10 ans, botanic® soutient cette cause essentielle au respect des relations entre l’Homme et la Nature, notamment à travers la mobilisation de certains points de vente pour les APIdays®. Organisées à la mi-juin, ces journées constituent une véritable vitrine pour la défense des abeilles et de l’apiculture, avec une thématique renouvelée chaque année.
Découvrez notre partenariat avec l'UNAF
Tout savoir sur les abeilles
Pour les préserver au quotidien
Dans le cadre de notre démarche de préservation de la biodiversité, chez botanic® on aime les abeilles ! Les abeilles ont tant à nous apporter : des produits de la ruche en passant par les produits bien-être ou les produits zéro déchet, les abeilles nous inspirent au quotidien.
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